Voici quelques ouvrages qui ont retenu mon attention et qui feront l'objet de prochaines lectures ...
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Je suis né un jour bleu de Daniel Tamment.
Les Arènes éditeur. 238 pages. 21€.ISBN : 9782352040286
Ce témoignage est un voyage aux côtés d'un jeune homme aux capacités hors du commun.
Comme le héros de Rain Man, Daniel Tammet est un autiste savant, un génie des nombres. Son cerveau lui permet d'effectuer des calculs mentaux faramineux en quelques secondes. Pour lui, les nombres sont des formes et des couleurs. Il a ainsi mémorisé les 22 514 premières décimales du nombre pi, un exploit qui a nécessité plus de cinq heures d'énumération en public. Daniel est également un linguiste de génie : il parle sept langues et a appris l'islandais en une semaine. Bien qu'autiste, il n'est pas coupé du monde : il est capable d'avoir une vie sociale et de raconter ce qui se passe dans sa tête.
Les plus éminents neuroscientifiques s'intéressent à son cas. Daniel décrit avec une simplicité bouleversante son enfance à Londres, dans une famille de neuf enfants. Il raconte ses années d'école, la découverte de sa différence, le soutien aimant de ses parents, la conquête de l'indépendance, la route vers la célébrité. Aujourd'hui, Daniel a 28 ans. Il vit dans le Kent avec Neil, son compagnon.
Victor de Michèle Fitoussi. Edition Grasset. 378 pages. 18.90€. ISBN : 9782246699316
Victor est un charmant octogénaire, ancien libraire qui cite volontiers Victor Hugo et raconte à qui veut l'entendre un passé étourdissant.
Alice, sa voisine de palier, jolie stagiaire à Global, le trouve un soir d'hiver dans un état de grand désespoir. Usé, catarrheux, ruiné, Victor va être expulsé d'ici peu de son réduit mangé par les livres et les journaux. Comment le sauver de la rue ? L'ambitieuse stagiaire a une idée. En organisant une chaîne de générosité, qui puisse satisfaire à la fois le voyeurisme compassionnel du magazine à gros tirage Global et garantir à Victor une fin de vie heureuse.
Petites phrases pour traverser la vie en cas de tempête ... et par beau temps aussi de Christine Orban.
Edition Albin Michel. 189 pages. 12.50€. ISBN : 9782226179227
'Nous sommes faits de mots, de songes et d'un peu de réalité', écrit Christine Orban dans sa préface.
Les mots sont nos amis, nos confidents, ils ouvrent la voie, nous aident à surmonter les épreuves, à réfléchir à nos comportements, à trouver le chemin. Ils sont toujours là pour nous, encore faut-il les écouter, être attentifs à ce qu'ils ont à nous dire. Mots d'auteurs célèbres, phrases juste entendues ou bien inventées au fil de l'expérience ou de l'observation, ce sont toujours des mots qui ont ce poids d'intense vérité que l'auteur a recueillis et qui l'ont aidée et l'aident à cheminer avec toujours plus de sérénité.
Eleanor Rigby de Douglas Coupland.
Edition Au Diable Vauvert. 308 pages. 19€. ISBN : 9782846261432
Liz Dunn est obèse, grincheuse et très lucide sur elle-même.
Même si derrière cette morne apparence se cache un esprit acéré par des années d'observation contemplative, elle n'attend rien de sa vie, hormis une imminente opération dentaire et une quantité de films larmoyants loués pour l'aider à passer sa convalescence. Sur le parking du vidéoclub où elle vient de récupérer ses mélos, Liz lève les yeux et voit une comète traverser le ciel de cette nuit d'été de 1997. Elle décide de chercher la paix dans son existence plutôt que des certitudes. Quelques jours plus tard, alors qu'elle vient d'épuiser son stock de tranquillisants et que le générique de fin du dernier film résonne de violons déchirants, surgit une autre comète, sous la forme d'un jeune homme admis à l'hôpital local avec le nom et le numéro de téléphone de Liz inscrits sur son bracelet médical. En cas d'urgence, contactez Liz Dunn...
La baie d'Alger de Louis Gardel.
Edition Seuil. 252 pages. 18€. ISBN : 2020348896
'C'est fini. L'Algérie, c'est fini.' Telle est la certitude qui s'empare du narrateur tandis qu'il contemple le coucher du soleil sur la baie d' Alger.
Nous sommes en 1955, il a 15 ans, la décolonisation n'est encore qu'une rumeur lointaine et un peu abstraite : l'Indochine, la Tunisie... Il vit avec sa grand-mère, Zoé, qui l'a élevé seule après le départ de ses parents pour le continent, à la Libération. Elève au lycée français d'Alger, il fréquente la jeunesse dorée, mais aussi les notables, au premier rang desquels André Steiger, le chef des colons à Alger, ami de longue date de Zoé. Rien ne semble devoir troubler cette adolescence heureuse et protégée, mais l'ombre des "événemnts" d'Algérie met du sable dans les rouages de sa vie quotidienne. André Steiger est assassiné par les fellaghas ; au lycée, un professeur de lettres démissionne, un autre, ami de Sartre et de Beauvoir, se tue en voiture dans des circonstances mal élucidées ; sur les plages deSurcouf, les belles se défilent les unes après les autres, les flirts du narrateur tournent court. Malaise. En réalité, c'est à la disparition progressive d'un monde, le sien, dont le narrateur est le témoin tour à tour insouciant et inquiet. Et quand il fête l'anniversaire de Zoé sur les balcons de la demeure algéroise, on se bat déjà dans la casbah. Partir ou rester ? Le jeune garçon quitte l'Algérie pour faire hypokhâgne à Paris. Malgré l'indépendance, en 1962, l'exil ou la disparition des amis, Zoé, elle, a choisi de rester.
Lettres à Jimmy d'Alain Mabanckou.
Edition Fayard. 150 pages. 14€. ISBN : 9782213626765